Identifier et entretenir les cours d’eau sur mon exploitation

Les formations à destination des agriculteurs sur les cours d’eau se poursuivront en 2016. Retours sur la démarche en Lozère et les interlocuteurs à solliciter.

Suite aux difficultés d’interprétation et d’application de la Loi sur l’Eau s’agissant des cours d’eau, Ségolène Royal a donné instruction aux Préfets d’élaborer les cartographies locales des cours d’eau, ainsi qu’une méthode d’identification claire et un guide sur l’entretien régulier.

[column col= »1/2″]

P1100527[/column] [column col= »1/2″]Répondant à la fois à l’instruction ministérielle, et une attente forte de la profession agricole sur le sujet, les organismes professionnels agricoles de Lozère proposent d’aborder le double enjeu de l’identification et de l’entretien des cours par des formations VIVEA. Elles se font à l’échelle de regroupements de communes au sein des 10 secteurs géographiques. Des pré-cartes, bases de travail proposées à partir des connaissances actuelles, seront consultables sur le site de la DDT[1]. [/column]

Organisées par la FDSEA, en coopération avec la Chambre d’Agriculture de Lozère et les collectivités, les intervenants de cette journée sont pluriels pour mieux répondre aux questions des agriculteurs (services de l’Etat, syndicats de rivière, fédération de pêche). Le COPAGE intervient notamment sur les modalités de l’entretien régulier des cours d’eau.

L’entretien régulier revient à accompagner le fonctionnement naturel du cours d’eau en réalisant les travaux ciblés et limités au strict nécessaire afin de permettre l’écoulement naturel de l’eau. Certaines interventions sont soumises à procédure administrative, et requièrent la visite des services de l’Etat (ONEMA[2]/DDT). Il s’agit de toutes les actions visant la modification du profil du lit mineur (curage, recalibrage, accès d’engin mécanique dans le lit etc.). D’autres ne nécessitent pas de dossiers administratifs, et relèvent de la responsabilité du riverain. Il s’agit d’actions légères, ponctuelles et localisées, comme l’enlèvement d’embâcles ou de débris, l’élagage et le recépage de la végétation des rives. Par l’intermédiaire des formations ou des sollicitations individuelles, le COPAGE souhaite accompagner les agriculteurs dans leurs démarches, et les rendre autonomes concernant les interventions possibles sur les cours d’eau de leurs parcelles.

Des exemples d’aménagements parcellaires sont également présentés à l’occasion de la formation, permettant dans certains cas de résoudre certains défauts d’entretien (franchissements des cours d’eau, points d’abreuvement,…).

 

  [button color= »#5D774A » background= »#AED370″ size= »large » src= »/espace-agriculteurs/exploiter-les-espaces-naturels/ »]Plus d’infos[/button]

 

[1] DDT : Direction Départementale des Territoires

[2] ONEMA : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques

Une journée sur l’Aubrac : visite des travaux réalisés sur les points d’eau.

Le mercredi 30 septembre, agriculteurs, conseillers, financeurs et services de l’Etat, se sont réunis sur l’Aubrac pour échanger sur la thématique des aménagements parcellaires et des points d’eau au pâturage. Retours sur cette journée.

Le plateau de l’Aubrac abrite de nombreuses zones humides remarquables tant du point de vue patrimonial que pour la ressource en eau. Dans le cadre du Programme Zones Humides Aubrac, des travaux d’aménagement du parcellaire et des points d’abreuvement ont pu être réalisés, depuis 2012, sur six exploitations agricoles. Les éleveurs bénéficiaires, accompagnés du COPAGE, ont présenté le bilan de leurs aménagements, suite à une première saison d’utilisation. Répondant aux enjeux agricoles (de praticité, et d’autonomie en eau sur les pâturages), ces aménagements ont aussi répondu aux enjeux de préservation des zones humides et des cours d’eau. Financés à 75 % par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et l’Europe (FEADER), ces investissements gagneraient à être multipliés et soutenus par des aides publiques.

Neuf types d’aménagements ont été présentés : passages busés, captages de source et bacs à niveau constant, pompe solaire, pompe à museau, dalles de stabilisation et bacs en cascade, descentes aménagées, mise en défens et végétalisation de berges.

Ces échanges d’expériences et retours positifs de la part des agriculteurs concluent sur la nécessité de développer ce type d’aménagements. Plusieurs demi-journées ouvertes à tous les agriculteurs pour apporter des éléments sur la valorisation et la gestion des zones humides et de la ressource en eau au sein d’une exploitation agricole, seront donc proposées par le COPAGE, dont la première aura lieu le 15 octobre 2015.

 

[button color= »#5D774A » background= »#AED370″ size= »large » src= »/espace-agriculteurs/recycler-ses-dechets-agricoles/ »]Contact[/button]

[column col= »1/3″]Pompe_solaire  Bac_vachePompe solaire[/column]  [column col= »1/3″]

Descente_passage_buseDescente aménagée et passage busé [/column] [column col= »1/3″]Captage_sourceCaptage de source [/column]  [column col= »1/2″]
Bacs_cascade Bacs en cascade [/column]

 

 

Abreuvement : quand l’eau vient à manquer…

L’apport en eau pour l’abreuvement, en quantité et en qualité suffisante, est essentiel pour la santé des animaux, que ce soit au pâturage ou en bâtiment. Tout comme l’autonomie en fourrage, l’autonomie en eau est toujours rechercher par les éleveurs.

 

Abreuvement : quand l’eau vient à manquer…

 

L’eau en Lozère est omniprésente, le département étant souvent comparé à un château d’eau. Toutefois, sur certains secteurs, la ressource manque, principalement en période estivale et/ou en fin d’automne (période de rentrée des animaux au bâtiment). Ce constat est visible sur les réseaux publics d’eau potable, mais peut également l’être sur des sources privées, dont dépendent certains bâtiments agricoles pour l’abreuvement des cheptels.

 

Le COPAGE propose l’accompagnement des agriculteurs dans leur objectif d’atteinte d’autonomie en eau. Il recense les exploitations agricoles qui dépendent de sources privées pour l’abreuvement des cheptels en bâtiment. A partir d’un état des lieux précis, tant sur la ressource en eau que sur les besoins en eau agricoles, des conseils et actions d’économies d’eau peuvent être réfléchis au cas par cas.

 

L’association intervient également sur les questions d’abreuvement au pâturage. Des aménagements de points d’eau et autres aménagements parcellaires peuvent être réalisés. Ces actions visent d’abord l’autonomie en eau d’abreuvement, mais aussi une meilleure gestion de l’herbe et des milieux naturels.

@copage 2025 - Politique de confidentialité - Mentions légales