Collecte plastiques : qui fait quoi ? qui paie quoi ?

La collecte des plastiques agricoles arrive à mi-parcours. Bien que les quantités et participants soient au rendez-vous, la qualité pose problème. Rappel des consignes de reprise.

 

La collecte des plastiques agricoles est une démarche volontaire de la part des agriculteurs. Chacun est libre de participer ou non à l’opération. En revanche, cela implique le respect des consignes de reprise.

Ces consignes sont nationales et demandées par ADIVALOR. Elles permettent d’assurer le recyclage à plus de 90% des déchets collectés.

 

Organisation en Lozère

Le COPAGE est responsable de l’opération : son organisation, sa communication et son coût sont supportés par l’association. A ce jour, les quantités et la qualité collectées ne permettent pas l’équilibre financier de l’opération. Un soutien financier des Conseil Départemental et Régional est encore en vigueur. Les collectivités mettent à disposition gratuitement le site de dépôt et sa surveillance. Environnement Massif Central est chargé du transport jusqu’au Causse d’Auge à Mende, où les déchets sont stockés temporairement. En aucun cas, la collectivité et le transporteur ne sont chargés de trier les déchets des agriculteurs. La préparation en incombe à ces derniers, en tant que professionnels responsables de la gestion de fin de vie de leurs déchets d’activités. L’éco-contribution payée lors de l’achat des plastiques ne couvre pas la totalité du recyclage. Le principe de « responsabilité partagée » entre le fabricant, le distributeur et le consommateur demande à ce dernier (l’agriculteur) de préparer et d’amener ses plastiques usagés à un site de collecte.

 

Ainsi, afin d’assurer la pérennité de ce cercle vertueux de collecte, il est important que chaque agriculteur volontaire prépare au mieux ses plastiques usagés. Il suffit d’un ou deux apports sales, avec des éléments indésirables pour que la totalité du lot soit refusée, portant ainsi préjudice aux autres participants, qui ont fait l’effort de conditionner correctement leurs déchets. Par ailleurs, l’attestation de participation ne peut être remise que si les apports sont conformes aux consignes.

 

Explications des consignes

Le vrac des films d’enrubannage et des bâches d’ensilage est interdit. Il provoque trop d’apports d’indésirables : pneus, ferrailles, terre, végétaux… Le fait de conditionner les films d’enrubannage en paquet, et de plier les bâches d’ensilage propres demande une manipulation manuelle des déchets, limitant ainsi le risque de ramasser des pneus ou autre indésirables avec la fourche frontale des engins agricoles.

Les sacs d’engrais sont vidés et fagotés par dix (ne pas les mettre dans un même sac).

Les saches transparentes ADIVALOR sont obligatoires pour les ficelles et les filets. Les ficelles usagées ne sont pas mises en mélange dans les mêmes saches que les filets. Les saches sont conseillées mais pas obligatoires pour les films d’enrubannage ; ces derniers pouvant être apportés en paquet compact.

Ces saches, réfléchies au niveau national, facilitent le transport et le conditionnement des déchets et permettent leur traitement. En effet, les ficelles et filets sont des matériaux difficilement compactables en l’état. En vrac, ils bloquent facilement les presses à balles. De plus, la sache ADIVALOR est transparente, permettant de contrôler la qualité des apports. Il est donc essentiel d’obtenir des saches suffisamment tôt pour les remplir au fur et à mesure de la consommation des fourrages.

Les saches sont disponibles chez les distributeurs. Sachez que ces saches sont payantes (prix symbolique) afin d’éviter qu’elles ne soient utilisées à d’autres fins, et de créer alors davantage de déchets.

 

Le COPAGE vous remercie pour votre compréhension.

 

Bâches d’ensilage sales – lot refusé

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Ficelles et filets séparés, uniquement en sache Adivalor

2016_Article4_2-Sache_Le Buisson_PAU2016

 

 

 

 

 

 

 

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Animation autour de la bouse de vache pour le mondial de la Brune

Du 7 au 10 Avril, Mende a accueilli un congrès mondial et un concours européen sur la race bovine « brune ». Lors de cet événement l’association COPAGE, spécialisée dans l’agri-environnement, a présenté une animation sur … la bouse de vache ! Surprenant ?! La bouse de vache est en fait un écosystème à part entière qui abrite une diversité d’organismes impressionnante ! Le plus célèbre des « insectes des bouses » est le bousier. Il joue un rôle fondamental dans l’agriculture puisqu’il accélère la formation d’engrais naturel et enrichit le sol en matière organique et sels minéraux. Il protège aussi le bétail des possibles infections que les excréments, longtemps abandonnés à la putréfaction naturelle, pourraient propager par l’intermédiaire de parasites, comme certaines mouches. En plus d’être un puits de biodiversité, la bouse est utilisée de multiples façons : par des abeilles solitaires pour construire leur abri mais également pour des cabanes en Afrique par exemple, pour du chauffage et de la production d’énergie via la méthanisation. On va même jusqu’à synthétiser chimiquement de l’arôme de vanille avec les bouses ! Petits et grands ont ainsi pu découvrir tous les secrets des bouses de vaches ! Plus de 300 élèves mais également quelques passants curieux sont venus découvrir les bouses de vache ce jeudi !

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Une Fédération des Groupements Pastoraux dynamique

 

La Fédération des Groupements Pastoraux vient de tenir son Assemblée Générale annuelle le 24 mars dernier à la Salle-Prunet.

En effet, il existe sur les départements du Gard et de la Lozère un nombre relativement important de groupements pastoraux (GP). Un accompagnement favorisant une structuration collective et la communication a été réalisé à l’échelle interdépartementale.

Impulsée par l’association COPAGE et la Chambre d’Agriculture du Gard, la Fédération des Groupements Pastoraux Gard/Lozère a été fondée en mars 2013 afin :

– d’assurer une représentation de ces structures collectives pastorales dans les instances décisionnelles des deux départements, tels que le Comité Grands Prédateurs et le groupe de travail agropastoralisme du Bien inscrit à l’UNESCO ;

– de permettre aux GP de se connaître et de bénéficier d’un espace d’échange d’expériences et de formation notamment dans le cadre de la Réforme de la PAC et des mesures agro-environnementales ;

– de travailler en étroite collaboration avec le Parc national des Cévennes, tant qu’au niveau des plans de gestion d’estive que de la construction de nouvelles cabanes pastorales ;

– de communiquer et faire connaître l’intérêt et les enjeux de ces structures collectives.

Trois ans après sa création, la fédération compte 15 groupements adhérents. La vie de l’association s’organise autour d’une assemblée générale annuelle ainsi qu’une journée qui se déroule en estive, avec l’accueil par l’une des structures adhérentes.

L’objectif est de profiter de ce moment pour partager et découvrir d’autres espaces pastoraux.

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