L’accès à l’eau est un facteur essentiel de l’activité économique de votre exploitation agricole (élevage, maraîchage…). Cette ressource est aussi partagée avec d’autres usages : domestiques, hydroélectriques, de loisirs… Sa préservation est coordonnée par la législation et les attentes de la société civile.
En Lozère, deux structures peuvent répondre à vos attentes concernant les usages agricoles de l’eau :
- l’association COPAGE : abreuvement et aménagement parcellaire ;
- la Chambre d’Agriculture de Lozère : irrigation.
[button color="#903844" background="#F89DA8" size="small" src="http://www.copage-lozere.org/wp-content/uploads/2014/07/EauAgriculture_COPAGE-CA48.pdf" target="_blank"]Interlocuteurs Eau & Agriculture[/button]
Pour les animaux, l’accès à l’eau en quantité et en qualité suffisante est vital et essentiel pour assurer un potentiel de production élevé. Ces besoins doivent être satisfaits dans les bâtiments agricoles et au pâturage.
Aménager un point d'eau au pâturage
Aménager des points d’eau en bordure de cours d’eau ou au pâturage répond au double objectif d’économie de transport des tonnes à eau et de préservation des milieux aquatiques. Plusieurs aspects sont à considérer avant d’aménager un point d’eau : choix du site d’implantation, dimensionnement du dispositif, ressource en eau utilisée.Fiche : Gérer l'herbe Gérer l'eau
En fonction de chaque projet (territoire, cheptel…), plusieurs solutions peuvent être proposées :la descente aménagée, la lavogne, l’abreuvoir par alimentation gravitaire...Exemples de systèmes d'abreuvement
Si vous avez un projet de point d’abreuvement au cours d’eau, voici les démarches à suivre : 1. Préciser vos besoins : quelle parcelle dois-je aménager ? quelle est la ressource en eau ? quel cheptel ? puis-je mutualiser avec un (ou des) voisin(s) ? 2. Demander conseils aux structures spécialisées : COPAGE (04.66.65.62.00), ASTAF (04.66.49.43.64) 3. Renseignez-vous sur les aspects réglementaires : DDT Lozère, service eau (04.66.49.45.42) 4. Sachez qu’il existe des aides financières : Agences de l'eau, Conseil Régional, Conseil général, Fonds Européens, FDPPMA. Cas particuliers : aides financières et accompagnement technique facilité dans le cadre de démarche territoriale de bassin (Natura 2000, Parc Naturel Régional et National, Contrat de rivière/SAGE...)Haut de pageÉconomiser l'eau d'abreuvement au bâtiment
Avec l’augmentation progressive des charges sur le compte des exploitations, rechercher des économies d’eau sur le poste « Eau » apparaît opportun à la fois pour le porte-monnaie et pour le réseau public d’eau potable. Inspecter les abreuvoirs pour éviter le gaspillage, récupérer les eaux de pluie, se connecter à un réseau collectif dédié à l’abreuvement… sont des solutions à adapter à chaque situation, en considérant les contraintes et atouts du territoire (social, naturel, économique...). Pour plus de renseignements sur ces techniques, télécharger la plaquette (à venir) et n’hésitez pas à contacter votre conseiller bâtimentHaut de pagePrélever l'eau : quelle réglementation ?
Plusieurs textes de loi encadrent les usages de l’eau. Fiche résumé En Lozère, cette compétence d’appui réglementaire auprès des agriculteurs est assurée par la Chambre d’Agriculture de la Lozère : contactHaut de pageGérer l'eau collectivement
Les prélèvements d'eau directement dans le milieu naturel sont encadrés depuis 2008 par la Loi sur l’eau. Les irrigants sont particulièrement concernés, car ils doivent régulariser leurs prélèvements. Cela se concrétise par une autorisation pluriannuelle de prélèvement attribuée à l’échelle des cours d’eau, aux agriculteurs qui sont regroupés en structures collectives. Mais ce La constitution d’associations d’irrigants répond au double objectif de respect de la réglementation et de gestion collective et concertée de l’eau par l’agriculture. Ces structures collectives permettent également d’acquérir un meilleur accès aux instances publiques et financières (Etat, Région, Département, Agence de l’Eau). Enfin, elles mutualisent les moyens financiers et humains pour entretenir les réseaux d’irrigation.Différentes types structures collectives existent. Leur choix dépendra de vos attentes et des spécificités de votre territoire.- ASA : Association Syndicale Autorisée
- ASL : Association Libre Syndicale
- Association de Loi 1901
Haut de pageCréer une réserve d’eau pour mon exploitation agricole
Plusieurs d’ouvrages peuvent être réalisés pour le stockage de l’eau en agriculture :Les retenues de substitution Elles se remplissent à partir du cours d’eau en périodes de hautes eaux (hiver, printemps) et aucun prélèvement sur le milieu naturel n’est effectif en période d’étiage. En Lozère, il s’agit souvent de petit bassin de stockage d’eau pour l’irrigation de parcelles maraîchères (Cévennes).Les retenues collinaires Déconnectées du cours d’eau, elles se remplissent par les eaux de ruissellement, suite aux événements pluvieux. Réalisés suivant la topographie du lieu, ces ouvrages sont coûteux (environ 13€/m3 d’eau stocké), et réalisés en Lozère pour l’irrigation de prairies temporaires.Relativement coûteux, la création d’ouvrage de stockage d’eau doit être réfléchi et préparé par l’agriculteur en amont, avec l’aide des conseillers agricoles.Quelques pistes de réflexion :
1- Je précise mon idée : quels sont mes besoins en eau ? quels critères considérer pour implanter l’ouvrage ? quel coût ? 2- Je me renseigne sur les démarches administratives : respect des règles d’urbanisme/forestier, des normes environnementales, demande d’aide aux financements. 3- J’envisage des études techniques : étude hydrologique, et selon les ouvrages, études topographiques, du sol et sous-sol Le COPAGE et l’ASTAF vous accompagnent dans votre projet de réserve d’eau pour l’irrigation (ou l’abreuvement).Haut de page