Les paysages sont entretenus essentiellement par les activités agro-pastorales avec l’élevage bovin et ovin. Des actions complémentaires à cette activité pastorale permettent aussi de contribuer à leur préservation.Le COPAGE accompagne l'entretien collectif des espaces pastoraux
L’animation de structures collectives
Les sommets du Mont Aigoual, du Mont Lozère et des Hautes Cévennes sont depuis des millénaires des zones de transhumance pour les élevages locaux (Lozère et Gard) et pour les grands troupeaux de la plaine du Languedoc (Gard et Hérault). La transhumance ovine représente un patrimoine culturel à préserver, fortement associé au maintien d’une qualité paysagère et d’une biodiversité caractéristique des milieux agro-pastoraux.Autrefois gérées par des « troupeliers » qui louaient les terres et prenaient des animaux en pension, les estives collectives ovines ont peu à peu disparu en raison de la précarité du foncier et du morcellement des propriétés. La déprise agricole et le déclin de l’élevage ovin ont également conduit à un abandon progressif de ces hautes terres, souvent gérées de façon collective. Depuis les années 2000, des actions d’animation foncière ont permis avec l’investissement de différents partenaires (Chambre d’Agriculture du Gard et de la Lozère, P.N.C, SAFER, ASTAF, COPAGE) de structurer de nombreuses estives collectives en zone cœur du Parc National des Cévennes et plus globalement sur le département de la Lozère. Aujourd’hui, ces estives sont structurées en groupements pastoraux, organe collectif de gestion des troupeaux en estive.Haut de pageL’animation des associations foncières pastorales
Aujourd’hui, beaucoup de terres restent inexploitées en raison du morcellement d’un grand nombre de propriétaires, cette situation constitue un frein au développement des exploitations agricoles, support essentiel de l’activité économique en zones de montagne. La création d’Associations Foncières Pastorales (AFP) représente un outil adapté afin de mobiliser du foncier morcelé. L’AFP regroupe les terres à vocation pastorale de différents propriétaires fonciers où la propriété est morcelée, peu ou pas exploitée, et où le risque incendie devient important en raison du manque d’entretien des parcelles. L’AFP met ainsi les terres regroupées et remises en valeur à la disposition d’un ou de quelques agriculteurs. Grâce à l’activité agricole, l’embroussaillement et le risque incendie sont limités.Haut de pageLe brûlage pastoral
Développer le brûlage pastoral pour l'entretien des milieux agricoles et maintenir une pratique ancestrale
L’emploi du feu pour l’entretien des milieux est très courant en Lozère : on estime à près de 3 000 hectares les surfaces écobuées chaque année. Le feu représente un outil intéressant pour l’ouverture et la gestion des paysages dans des zones à tendance à fort embroussaillement et souvent non mécanisables.Haut de page